" La couleur de la victoire ": Chef d'oeuvre du septième art

 

Août 1936. L'Allemagne est terrifiée. Hitler impose sa loi sur tout le pays. Les arrestations se succèdent, la censure règne sur les médias. Malgré cette tyrannie abominable, une des pires de l'Histoire, les Jeux Olympiques se déroulent dans la capitale Berlin. De nombreux pays refusent de participer à l'événement. Les États-Unis, eux, votent de justesse le maintien de leur participation. Ils envoient une délégation américaine, pour les 19 sports représentés à l'époque. Parmi ces athlètes, un homme noir américain. Qui changera la vision de nombreux allemands. Un homme qui changera l'Histoire. Un homme qui démontra la supériorité, ou du moins la non infériorité des Noirs sur les Blancs.  Jesse Owens. Un champion doté d'un incroyable talent de sprinter, mais aussi d'un mental d'acier. Qui gagna 4 médailles d'or (100 m, 200 m, saut en longueur, 4x100 m) sous les yeux d'Adolf Hitler. Une légende engagée. Qui symbolise le combat de tout le peuple Noir. Pour l'égalité et la reconnaissance.

" Le réalisateur réussit parfaitement, (...), les moments spectaculaires : l'arrivée du champion noir dans un stade hostile donne vraiment le frisson..."

Télérama

"La couleur de la victoire", film réalisé par l'australien Stephen Hopkins, est un véritable chef d'oeuvre retraçant trois années de la vie d'Owens, entre son entrée à l'université en 1933, à ses exploits des JO 1936. Un film émouvant, et passionnant, mêlant sport, amour, et racisme, à travers de nombreux personnages tous plus intriguants les uns que les autres. D'un industriel, membre du Comité Olympique américain, à un médecin haut placé du troisième Reich allemand, en passant par un entraîneur d'athlétisme d'une humanité hors du commun, ce film offre un point de vue rare sur la société de l'époque, et sur les rapports entre les différentes communautés aux États-Unis. Un point de vue engagé, qui semble dénoncer une ségrégation raciale toujours existante, pour continuer le combat débuté par l'athlète Jesse Owens. Pour que sa légende ne meurt pas. Ce film, plein d'anecdotes croustillantes, historiques et sportives, plaira donc au plus grand nombre.

Sorti en salles depuis le 27 juillet 2016.

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